Wednesday, September 25, 2024

FORTRESS EUROPE

We have to stop being so naive!


It's becoming increasingly clear that the rise of the far right in Europe is not an “unfortunate consequence” of the neoliberal system, but a real plan by the European Commission.

    Indeed, with the establishment of populist authoritarian regimes (called “illiberal”, when in fact they are economically speaking ultra-liberal, as illustrated by figures like Trump and Milei) with the active help of the so-called “centrist” parties, useful idiots or cynical accomplices, neoliberalism will be able to live happily ever after, without trade unions, hostile press or contradiction (opponents being systematically disqualified as “extremists”).

    The racist wave is part of this scheme, the aim of which is to prepare, in every European country, a government like Orbán, Meloni and today Macron (and tomorrow Le Pen). 

    Since the Maastricht and Lisbon treaties, Jean Monnet's Europe has been transformed into Fortress Europe, before our eyes and, above all, our impotent votes.

    We absolutely must begin to resist. And we can.  This is how.

    1) Support all movements (not political parties) that defend social, ecological and human rights. Join locally and nationally, and internationally if possible.

    2) Support free media, while they still exist.

    3) Get out of  Unions (all corrupt) and form new autonomous structures with the help of committed labor lawyers.

    4) Share alternative economic ideas as widely as possible.

    5) Meet, form groups, and start open debates.

    6) Abandon rhetoric and references to the “glorious past of the Left” and find new terms that the majority of citizens can understand: let's no longer speak of “proletarians”, but of the “working poor”, for example.

    7) Create a positive dynamic of revolutionary rather than “reformist” thinking: it's the whole system that needs changing, and everywhere.

    8) Found political entities (not "political parties") with a truly horizontal and radically inclusive mode of operation.

    9) Do not favor one struggle by making the others invisible.

    10) Be clear. Always. And refuse fatalism, despair and discouragement as tools of neoliberal domination. 

       Remember: to imagine you are free is to be free.



FORTERESSE EUROPE

 Assez de naïveté!

Il apparaît de plus en plus évident aujourd'hui que la montée de l'extrême-droite en Europe n'est pas une  "conséquence malheureuse" du système néolibéral, mais un véritable plan de la Commission Européenne.

    En effet, avec la mise en place de régimes autoritaires populistes (dits "illibéraux", alors qu'en fait ils sont économiquement parlant ultra-libéraux, comme Trump et Milei) avec l'aide active des partis dits "centristes", imbéciles utiles ou cyniques complices, le néolibéralisme pourra couler des jours heureux, sans syndicats, sans presse hostile et sans contradicteurs (les opposants étant systématiquement disqualifiés comme "extrémistes").

    La vague raciste fait partie de ce dispositif, dont le but est bien de préparer, dans chaque pays européen, un gouvernement comme Orbán, Meloni et aujourd'hui Macron (et demain Le Pen). 

    L'Europe de Jean Monnet s'est transformée, depuis les traités de Maastricht et de Lisbonne en Forteresse Europe, sous nos yeux et surtout nos votes impuissants.

    Il nous faut absolument entrer en résistance. Et c'est possible.    

    1) Soutenir tous les mouvements (et non partis politiques) qui défendent les droits sociaux, écologiques et humains. Il faut adhérer localement et nationalement, voire internationalement, si c'est possible.

    2) Soutenir les médias libres, tant qu'il en reste.

    3) Dégager les syndicats (tous corrompus) et former de nouvelles structures autonomes avec l'aide d'avocats du droit du travail engagés.

    4) Partager le plus possible les idées économiques alternatives.

    5) Se rencontrer, former des groupes, voire des cellules de réflexion actives,

    6) Abandonner les discours et les références à un "passé glorieux de la Gauche" et trouver de nouveaux termes que la majorité des citoyens peuvent comprendre: ne parlons plus de "prolétaires", mais de "travailleurs pauvres", par exemple.

    7) Créer une dynamique positive de pensée révolutionnaire et non pas "réformiste": c'est tout le systèmne qu'il faut changer, et partout.

    8) Fonder des entités politiques au mode de fonctionnement réellement horizontal et radicalemenmt inclusif.

    9) Ne pas favoriser une lutte en invisibilisant les autres.

    10) Être clair.e.s. Toujours. Et refuser la fatalité, le désespoir et le découragement comme des outils de domination néolibéraux. 

    N'oubliez pas: Se penser libre, c'est être libre.