Thursday, July 9, 2015

RADIO PARIS

Je suis toujours étonné quand on qualifie Leparmentier, Aphatie et Quatremer de "journalistes" et encore plus quand on s'étonne qu'ils soient toujours en poste alors que leurs analyses et prédictions sont à 100% fausses. Ce ne sont pas des journalistes, ce sont des propagandistes pur et simple, comme au bon vieux temps de Radio Paris et de la Propagandastaffel. Leur rôle est de soutenir et de proclamer la victoire du Grand Capital, comme les journalistes collabos le faisaient pour le Reich. Nous sommes en train de vivre le Stalingrad du capital et de la "démocratie" corrompue en Grèce, et le trio nous annonce sa victoire et déplace des petits drapeaux frappés de l'Euro sur la carte. Ils n'ont pas besoin d'être rigoureux, exacts ou sérieux: ils sont là pour autre chose - la propagande. Et ils sont (grassement) payés pour ca.
Cette comparaison ne s'arrête, hélas, pas là, car nous sommes bien en pleine guerre d'extermination contre un pays entier. En fait, par certains côtés, on pourrait y lire une version économique de la guerre d'Espagne, avec l'Europe "libérale" dans le rôle de l'Axe et l'Europe "modérée" (la France, comme en 36!) dans le rôle des lâches qui regardent leurs chaussures. Cela a été dit et répété: ce qu'on reproche à la Grèce, c'est l'espoir d'une autre voie, d'une autre idéologie - qui ressemble d'ailleurs aux critiques portées contre la jeune république espagnole.
Ces pseudo-journalistes, donc, ne sont pas que des "valets" serviles qui expriment l'opinion de leurs maîtres, mais bien des criminels, au sens où la Collaboration active était criminelle. Par leurs éditoriaux, tweets et interviews, ils appellent purement et simplement au renversement politique d'un gouvernement démocratiquement élu, et dont la légitimité a été de nouveau confirmée par réferendum. 
Si, par malheur, une option militaire se dessinait (je pense là à un coup d'état militaire soutenu par les partis corrompus), nous savons déjà quelle sera leur position, et celle de l'Europe.
Et ils pourront vraiment dire, face à leurs accusateurs éentuels: "Je n'ai fait qu'obéir aux ordres."